Pointe-à-Pitre, le 18 Février 2009
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dans la nuit, un homme est mort. C’était un syndicaliste.
Je salue la mémoire de ce militant engagé dans la lutte pour ses convictions de justice, d’égalité, de respect de la dignité humaine. De mon lit d’hôpital, je lance un appel solennel en direction de la jeunesse de mon pays. Je comprends sa révolte, sa rage.
Cependant, le combat historique engagé depuis le 20 janvier ne doit pas sombrer dans une violence désespérée.
Je tiens le Préfet et Monsieur Yves Jego totalement responsables de la dégradation de la situation. En se retirant de la table des négociations et en prétendant rétablir la légitimité de l’Etat de Droits, ils ont commis l’irréparable. La violence est de leur fait. Ils doivent savoir qu’un peuple mobilisé ne peut pas être brisé par des escadrons de gendarmerie.
Je demande la reprise dès aujourd’hui des négociations entre le LKP, les collectivités, l’Etat et le patronat.
Au peuple guadeloupéen, je dis : «sérénité et détermination».
La victoire ne saurait nous échapper !
Alex LOLLIA,
Membre du secrétariat général de la CTU