LETTRE OUVERTE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Affaire: ARISTIDE & TACITA c/ MP
Monsieur le Procureur de la République,
Vous avez annoncé « à grands renforts de tambours » le 24 Octobre dernier sur les ondes de RFO Radio et Télévisison et le 25 Octobre 2008 dans le quotidien France-Antilles, que vous diligentiez une enquête pénale à notre encontre afin « de mettre en mesure le ministère public d’engager des poursuites du chef de diffamation publique faite à l’encontre d’un magistrat dans l’exercice de ses fonctions ».
Vous avez même cru pouvoir nous traiter publiquement « d’affabulateurs et de menteurs », s’agissant « d’écoutes téléphoniques alléguées et n’ayant jamais existé » pour décréter que nous avions tenu des « propos diffamatoires et fallacieux ».
Vous avez également affirmé dans votre propos que « cette invention est une tentative de manipulation publique destinée à déstabiliser la justice et à servir des Avocats en mal de notoriété ».
Devant un tel discours, nous vous avons signifié notre indépendance à l’égard de quiconque à travers une « Confession d’Avocats à un prêtre de passage », texte qui a d’ailleurs été mis en ligne sur internet.
A ce jour et plus de 5 mois après la tenue de ces propos, nous exigeons et ce en présence de l’opinion publique que vous avez pris à témoin, que vous nous indiquiez l’état de la procédure que vous vous targuiez d’exercer à notre encontre.
Il est bien évident que l’absence de réponse imminente nous contraindrait à regarder votre discours comme la preuve d’un douteux procédé d’intimidation exercée à l’encontre des deux Avocats que nous sommes et continuerons d’être.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Procureur de la République, à l’expression de nos salutations distinguées.
Vous avez même cru pouvoir nous traiter publiquement « d’affabulateurs et de menteurs », s’agissant « d’écoutes téléphoniques alléguées et n’ayant jamais existé » pour décréter que nous avions tenu des « propos diffamatoires et fallacieux ».
Vous avez également affirmé dans votre propos que « cette invention est une tentative de manipulation publique destinée à déstabiliser la justice et à servir des Avocats en mal de notoriété ».
Devant un tel discours, nous vous avons signifié notre indépendance à l’égard de quiconque à travers une « Confession d’Avocats à un prêtre de passage », texte qui a d’ailleurs été mis en ligne sur internet.
A ce jour et plus de 5 mois après la tenue de ces propos, nous exigeons et ce en présence de l’opinion publique que vous avez pris à témoin, que vous nous indiquiez l’état de la procédure que vous vous targuiez d’exercer à notre encontre.
Il est bien évident que l’absence de réponse imminente nous contraindrait à regarder votre discours comme la preuve d’un douteux procédé d’intimidation exercée à l’encontre des deux Avocats que nous sommes et continuerons d’être.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Procureur de la République, à l’expression de nos salutations distinguées.
Pointe-à-Pitre le 31 Mars 2009
