ALEX LOLLIA,
UNE VIE D'ENGAGEMENT POLITIQUE ET SYNDICAL
Alex Lollia, 49 ans, est une figure emblématique et incontournable du syndicalisme en Guadeloupe. L’engagement militant de ce professeur de philosophie a commencé à l’âge de 13 ans. Alors qu’il n’était qu’en 4ème, il rédigeait déjà des tracts de revendications pour les ouvriers de l’usine sucrière Darbousier. Il y avait parmi eux de vieux militants du PCG et c’est tout naturellement qu’Alex prendra sa carte au parti. Des divergences le conduiront à en sortir en 1974, trop indiscipliné, trop à gauche...
Il cherche alors sa voie parmi différents courants révolutionnaires dont le maoïsme qui ne lui convient pas plus - « il y avait un manque de démocratie et de liberté de parole ; il s’agissait plus d’un lavage de cerveau qu’autre chose »- . En 78, il adhère au GRS (Groupe Révolution Socialiste), une organisation trotskiste faisant partie de la 4ème internationale. Au sein de ce parti, il va prendre la direction du groupe des jeunes « Jeunesse d’Avant-Garde », et puis à partir de 1981, il va s’inscrire dans le travail syndical ouvrier, au sein du MASU (Mouvement d’Action Syndicale Ouvrier) qui allait devenir ultérieurement la CTU (Centrale des Travailleurs Unis), dont Alex est aujourd’hui l’un des secrétaires généraux.
Dès le départ, les objectifs étaient clairement définis : libération nationale et émancipation sociale. Cela a conduit à politiser le syndicat qui offrira une alternative à l’autre important syndicat, l’UGTG, en proposant un projet de société distinct du nationalisme (qui, lui, envisage l’indépendance comme une fin en soi). La CTU est, au contraire, un syndicat à la fibre internationaliste, voire altermondialiste, avec une perspective politique claire de révolution sociale.
C’est, là encore, tout naturellement, qu’on le retrouve engagé dans la création du Cercasol, une organisation révolutionnaire large, assez semblable au NPA de métropole, qu’on peut qualifier d’internationaliste, anticapitaliste, féministe, anticolonialiste et écologiste, pour faire vite. La simplicité et la gentillesse qui le caractérisent, son calme, sa joie de vivre et même une certaine fragilité, ne l’empêchent pas de diriger des actions très efficaces, avec détermination, dans le cadre de la grève générale. Il met dans ces opérations la même énergie que celle qu’il dépense pour défendre les employés en difficulté.
Il cherche alors sa voie parmi différents courants révolutionnaires dont le maoïsme qui ne lui convient pas plus - « il y avait un manque de démocratie et de liberté de parole ; il s’agissait plus d’un lavage de cerveau qu’autre chose »- . En 78, il adhère au GRS (Groupe Révolution Socialiste), une organisation trotskiste faisant partie de la 4ème internationale. Au sein de ce parti, il va prendre la direction du groupe des jeunes « Jeunesse d’Avant-Garde », et puis à partir de 1981, il va s’inscrire dans le travail syndical ouvrier, au sein du MASU (Mouvement d’Action Syndicale Ouvrier) qui allait devenir ultérieurement la CTU (Centrale des Travailleurs Unis), dont Alex est aujourd’hui l’un des secrétaires généraux.
Dès le départ, les objectifs étaient clairement définis : libération nationale et émancipation sociale. Cela a conduit à politiser le syndicat qui offrira une alternative à l’autre important syndicat, l’UGTG, en proposant un projet de société distinct du nationalisme (qui, lui, envisage l’indépendance comme une fin en soi). La CTU est, au contraire, un syndicat à la fibre internationaliste, voire altermondialiste, avec une perspective politique claire de révolution sociale.
C’est, là encore, tout naturellement, qu’on le retrouve engagé dans la création du Cercasol, une organisation révolutionnaire large, assez semblable au NPA de métropole, qu’on peut qualifier d’internationaliste, anticapitaliste, féministe, anticolonialiste et écologiste, pour faire vite. La simplicité et la gentillesse qui le caractérisent, son calme, sa joie de vivre et même une certaine fragilité, ne l’empêchent pas de diriger des actions très efficaces, avec détermination, dans le cadre de la grève générale. Il met dans ces opérations la même énergie que celle qu’il dépense pour défendre les employés en difficulté.